La violence. Pure et sans artifice. Ordinaire et banale. Celle qui est faite aux hommes et aux choses au pays et aux animaux. Un monde noir de damnés contrôlés par une religion qui veille au grain. Un monde perdu de toutes façons car nous sommes tous condamnés à mort. C'est ce que nous rappelle la fiction de John Mac Gahern le même livre sans cesse réécrit les mêmes traumatismes exorcisés par une écriture toute de retenue et de non-dit une "manière noire" comme celle de ces graveurs qui travaillent la plaque de cuivre en partant des zones les plus noires pour finir par les blancs. Et chez John Mac Gahern ce sont les silences qui comptent. Nombreux passages soulignés au fluo jaune